lundi 11 novembre 2019

Upcycling, l'avant-après de mes boucles d'oreille



La tendance est à l'upcycling. 
Vous connaissez mon goût pour la tendance vintage, rien ne se perd, tout se recycle.Mieux que faire du neuf avec du vieux, il s’agit de transformer des objets inutilisés en produits de bien meilleure qualité, voire avec une certaine plus-value. 
Alors, ayant retrouver un stock de boucles d'oreille soigneusement stockées dans le grenier mes pinces de bijouterie ont repris du service.

Voici le résultat après quelques manipulations techniques:
Boucles d'oreille 90's revisitées.
Boucles d'oreille 90's revisitées.



jeudi 11 juillet 2019

Silhouettes de Deauville


Le train, une histoire de rencontre…


Depuis 1863 Deauville et Trouville-sur-Mer sont liées par des histoires de trains. La dernière qui m’ait été relaté, par Isabelle Barthel en personne, est celle de l’exposition « Silhouettes de Deauville ». Je vous raconte. Isabelle, mon amie, vit à Trouville sur Mer. Plusieurs fois par semaine elle prend le train pour aller travailler à Paris, tout comme Simonne L’Hermitte. La suite, vous la devinez. Une rencontre, des discussions et lors de chaque voyage un projet prend forme puis vie grâce à Philippe Augier maire de Deauville.


Isabelle Barthel et Simonne L’Hermitte.

Cet hiver, les crayons et pinceaux de Simone et Isabelle ont caressé le papier tout comme les alizées d’un bord de mer caressent la peau des baigneurs venus le temps d’une journée, un week-end ou plus. 


 Affiche-invitation à la déambulation sur les Planches de Deauville.


Aujourd’hui et jusqu’au 15 septembre 2019, les silhouettes de 14 femmes et 12 hommes, personnalités marquantes du passé Deauvillais vous accueillent le temps d’une promenade sur les Planches. Sur 26 portes des mythiques cabines de plage, Le Duc de Morny en compagnie de Jean Gabin, Yves Saint Laurent, Anouk Aimée, Gabrielle Chanel, Diane et Lucien Barrière, Colette, Raoul Dufy, Jane Birkin, Foujita, Vaslav Nijinski, Isadora Duncan, Eugène Boudin, Sandrine Kiberlain, Guillaume Apollinaire, Suzy Solidor, Maurice Chevalier, Anne d’Ornano, Françoise Sagan, Rita Hayworth, Joseph Kessel, Christiane Head, Kees Van Dongen, Josephine Baker, Sophie Troubetskoy éclipsent, le temps d’un été, les stars du cinéma américain dont les noms sont inscrits sur les lices qui ponctuent l’enfilade de la promenade.


Du du 6 juillet au 15 septembre 2019,
sur les Planches de Deauville accueilli par le Duc de Morny and Co.

Pour un rapprochement des images et des mots, Philippe Normand, responsable du service culturel de la ville de Deauville, a rédigé les textes qui accompagnent les dessins subtilement aquarellés et encrés de nos deux artistes. 
Votre voyage dans le temps peut maintenant commencer.


Corinne Le Camus

mercredi 19 juin 2019

« Over 50, et alors ? » un défilé pour célébrer les femmes quinquas!

Cette idée, c'est Nathalie Garçon qui l'a eu!


Lundi 18 juin dans la galerie Vivienne à Paris, Nathalie a fait appel a des femmes actives et battantes pour défiler au nom des femmes de plus de 50 ans. Femmes d'affaires, actrices, chanteuses, journalistes, mannequins... avec une personnalité et des physiques différents, ont participé à ce défilé "de style" car le look fait partie d'une démarche d'affirmation de soi.

Parce que les femmes de plus de 50 ans ont beaucoup de choses à apporter à la société et à leurs cadettes, Nathalie Garçon a créé une association « Over 50, et alors ? », dont l'objet est de "combattre les inégalités liées aux genres et à l'âge et de valoriser le rayonnement des femmes de plus de 50 ans dans le cadre d'une prise de conscience sociétale contemporaine ; pour réaliser son objet, l’association pourra proposer des manifestations de sensibilisation à cette cause à travers des évènements, des défilés, des activités liées à la mode et à la beauté et dans un but non lucratif ; l'association veillera également à soutenir les causes des femmes victimes d'anorexie, d'harcèlement, de sexisme et d'une manière générale à lutter contre toutes discriminations à leurs égards". (R.N.A : W751250104).



"Nathalie n'a jamais cédé aux diktats des magazines de mode. 
Elle encourage les femmes à assumer ce qu'elles sont." Cristina Cordula.

Une partie du casting de ce défilé entièrement consacré aux femmes de 50 ans et plus. ©Nathalie Garçon

vendredi 14 avril 2017

Mode, genre et genre de mode.

Quand le service communication marketing de la maison Saint Laurent utilise le sexisme pour faire parler de la marque ou comment choquer pour ne pas passer inaperçu après la fashion week?
C'est simple, une campagne publicitaire à la veille de la journée de la femme et le tour est joué.
Quand la fin justifie les moyens voilà le résultat:

Encore une chance que l'art ne se soit pas invité comme alibi!

samedi 4 mai 2013

La Mode, la Mode, la Mode...

Ce matin, en regardant, sur Paris Première, une rediffusion de "La Mode, la Mode, la Mode", la question posée par la voix off est : « Mais quelle idée a eu Phoebe Philo, directrice artistique chez Céline depuis octobre 2008 »?
Céline. Collection été 2013.

La réponse est certainement dans l'ADN de la marque.
A l'origine, la marque Céline, crée en 1945 par Céline Vipiana et son mari, ne propose pas encore des vêtements pour femme mais des chaussures sur mesures pour enfants. Luxe, classicisme et made in France, les mamans adorent le chic et la qualité irréprochable de cette marque. Le succès est rapide. ''Céline, le bottier pour enfants'' baptise ses créations de noms inspirés des comtes de fée.
Alors, la pantoufle de vair de Cendrillon n'est pas loin!
L'écureuil, dit le petit-gris, donne la fourrure de vair.
 
Pour information, l’ADN de marque est une notion qui cherche à mettre en évidence le fait que certaines composantes des marques à histoire forte sont difficilement modifiables et fortement implantées dans l’esprit des consommateurs. Ces composantes sont en quelques sortes héréditaires.

Phoebe Philo, vous avez bien appris votre leçon.
 

samedi 9 février 2013

Abrogation de l'interdiction du port du pantalon pour les femmes.

IL était temps!

Abrogation de l'interdiction
du port du pantalon pour les femmes.
14 ème législature

Question écrite n° 00692 de M. Alain Houpert (Côte-d'Or - UMP) publiée dans le JO Sénat du 12/07/2012 - page 1534

M. Alain Houpert attire l'attention de Mme la ministre des droits des femmes, porte-parole du Gouvernement, sur les dispositions, toujours en vigueur, de la loi du 17 novembre 1800 interdisant aux femmes de porter le pantalon. En effet, cette loi - la loi du 26 brumaire an IX - précise que « Toute femme désirant s'habiller en homme doit se présenter à la Préfecture de police pour en obtenir l'autorisation ». Cette interdiction a été partiellement levée par deux circulaires de 1892 et 1909 autorisant le port féminin du pantalon « si la femme tient par la main un guidon de bicyclette ou les rênes d'un cheval ». Si elles ne sont plus appliquées aujourd'hui, leur portée symbolique peut heurter nos sensibilités modernes, c'est pourquoi il lui demande si elle envisage de les abroger.

Réponse du Ministère des droits des femmes
publiée dans le JO Sénat du 31/01/2013 - page 339

La loi du 7 novembre 1800 évoquée dans la question est l'ordonnance du préfet de police Dubois n° 22 du 16 brumaire an IX (7 novembre 1800), intitulée « Ordonnance concernant le travestissement des femmes ». Pour mémoire, cette ordonnance visait avant tout à limiter l'accès des femmes à certaines fonctions ou métiers en les empêchant de se parer à l'image des hommes. Cette ordonnance est incompatible avec les principes d'égalité entre les femmes et les hommes qui sont inscrits dans la Constitution et les engagements européens de la France, notamment le Préambule de la Constitution de 1946, l'article 1er de la Constitution et la Convention européenne des droits de l'homme. De cette incompatibilité découle l'abrogation implicite de l'ordonnance du 7 novembre qui est donc dépourvue de tout effet juridique et ne constitue qu'une pièce d'archives conservée comme telle par la Préfecture de police de Paris.

samedi 29 décembre 2012

STUDIO MODE PARIS, école de mode


"Alors que les stars du cinéma international défilaient
sur le tapis rouge du Festival de Cannes,
les étudiants de Studio Mode Paris laissaient voyager
leur inspiration créatrice entre Hollywood et Bollywood.


Dans cet univers très codifié de la mode
où technicité et beauté s’unissent,
leur goût de la performance les a dirigés
vers l’écriture de scénarioaux mises en scène
somptueuses et singulières,dans lesquelles,
Greta Garbo et Devica Rani se partagent le premier rôle.


Brodées à partir des saveurs et des épices du cinéma indien
et du glamour hollywoodien leurs créations en Technicolor et en 3D,
nous offrent ce spectacle luxuriant, coloré, sexy et élégant.




Souhaitons que ces véritables divinités,
expression de la passion d’une nouvelle vague d’auteurs de la mode,
suscitent l’engouement chez les producteurs et les foules…"
Action !...           Corinne Le Camus

Les 3 prix du jury.


http://www.studiomode.fr/